En 1932, la Marine Impériale lança un programme de remplacement des appareils obsolètes, le programme 7-shi. Il prévoyait la production de deux types de chasseurs embarqués, de trois types de torpilleurs embarqués, d'un type de bombardier en piqué, de trois hydravions de reconnaissance, et un type de bombardier basé à terre.
Cependant, le but du programme était trop élevé, et seulement deux appareils seront mis en production, un hydravion de reconnaissance (le Kawanishi E7K Alf) et un bombardier moyen, le Type 95 désigné G2H et produit par la firme Hiro. Le désir, de la Marine Impériale, de remplacer tous ses appareils fut donc un échec. De plus, en 1933, les grandes puissances navales durent signer et adopter le Traité de Washington limitant le développement de gros navires de guerre. Ainsi, les nippons (qui ont ratifié le traité) sont obligés de revoir leur stratégie car le nombre de porte-avions est désormais limité.
Ainsi, on demande à la firme Hiro d'adapter le G2H à des vols lointains. Les bases de la Marine étant éloignées, le bombardier doit avoir le rayon d'action suffisant pour atteindre toutes les cibles possibles. Le Dai Juichi Kaigun Hiro (le 11e arsenal naval d'Hiro) se mit donc au travail et équipa son premier prototype de deux moteurs Hiro type 94 et le désigna G2H1. L'appareil était assez imposant (une surface alaire de 140m²) et disposait deux dérives à l'empennage.
Le premier prototype vola pour la première fois en mars 1933 à l'aérodrome de Kasumigaura, une base de Yokosuka. L'appareil montra un extraordinaire rayon d'action, capable d'atteindre 1557 km à pleine charge.
Cependant, la Marine Nationale ne trouva pas ses capacités suffisantes pour le combat, et le projet du G2H est abandonné. Seulement huit exemplaires du Hiro G2H sortiront des usines. Ils participeront à quelques missions dans le ciel chinois au sein du Kisarazu Kokutai.
Les différentes versions du Hiro G2H :
- Le G2H ne connaîtra qu'une seule version, le G2H1. Huit exemplaires ont été produit, incluant le prototype. |
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