Fiche technique :

Lorsque les bombardements alliés devinrent une réelle menace pour l'empire, la firme Mitsubishi décida de transformer son bombardier le Ki-67 en un intercepteur. Le Ki-67 était un appareil très agile, et il avait de très bonnes performances en haute altitude.

Initialement, Mitsubishi voulait monter deux Ki-67 en collaboration. Un équipé d'un projecteur et d'un puissant radar, et l'autre équipé d'un canon de gros calibre. Ainsi, cet appareil aurait pu opérer de nuit. Mais le projet est jugé trop ambition et compliqué, et finalement on décide d'utiliser un seul Ki-67 équipé d'un canon de 75 mm. Cet appareil sera appelé Ki-109 Hiryu. Il aura la même désignation que le Ki-67.

Le Ki-109 gardera toutes les qualités de son prédécesseur, mais Mitsubishi supprime toutes les armes défensives de l'appareil et change les moteurs. En effet, les japonais mettent en place deux moteurs Mitsubishi Ha-104, délivrant plus de puissance que ceux du Ki-67. Le Ki-109 sera armé d'une mitrailleuse de 12,7 mm à l'arrière, et d'un canon de 75 mm dans le nez de l'appareil. Ce canon était conçu pour avoir une plus grande portée de tir que les mitrailleuses des B-29. Ainsi, le Ki-109 pouvait intercepter les bombardiers alliés avec qu'ils ne puissent ouvrir le feu. Mais, lors des essais, l'appareil montre de grandes faiblesses à haute altitude, notamment au niveau de la vitesse.

Le Ki-109 ne sera donc que d'une faible utilité pour les japonais, et ils stoppèrent la production après que 24 exemplaires seulement furent produits. Le Ki-109 ne put jamais montrer son véritable potentiel.

Second prototype du Ki-109, avec le numéro de série 10902.

Voici un profil couleur et le plan 3 vue du Mitsubishi Ki-109 Hiryu

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